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Essai Abarth 500 Cabriolet

 

Essai Abarth 500 Cabriolet

Essai Abarth 500 cabriolet  

Cet essai ne s’est pas fait sans mal. Après un bon contact avec Abarth France et un avis positif pour l’essai, je suis contacté par la concession de Levallois. Pour faire simple, c’est un un refus immédiat ! Aucun possibilité d’essai de ce véhicule………bla bla. Ne voulant pas lâcher prise, je reprends contact avec le siège national qui me donne les coordonnées de la concession du 16e. Après un échange de mail, j’ai la confirmation que l’essai pourra avoir lieu mais uniquement un matin. Ok pour un samedi matin pour le petit déjeuner ! Cela donne envie tout d’un coup !!

Arrivé à 9h15 pour un RDV à 9h30. Le commercial m’accueille très gentiment. Il me propose directement un café ou un chocolat et un croissant !! C’est très appréciable ! Nous discutons un peu et rapidement, nous nous apercevons que nous avons plein de points communs !!! Oui je vous raconte un peu ma vie !! Pour faire simple, il a habité pendant 3 ans dans l’immeuble à côté de chez moi à Paris et tous les étés, il allait en Normandie dans la ville où j’ai grandi ! C’est tout bête mais cela facilite la discussion !

Direction le véhicule stationné sur le trottoir juste devant la concession. Il s’agit de la version cabriolet ici dans un rouge éclatant. Présentation extérieure puis intérieure. Remise des clés (d’ailleurs les clés sont assez originales et couleur carrosserie). Je m’installe dans les sièges semi-baquet en cuir noir. Le tableau de bord reprend la couleur extérieur ce qui est du plus bel effet. Après avoir découvert la boite automatique très atypique avec ses gros boutons et non une manette ou un levier, je mets le contact.

Immédiatement, le moteur émet un bruit sourd. Il faut dire que nous sommes en présence d’un modèle équipé d’un double pot permettant de développer 5ch supplémentaire moyennant 1 280 € supplémentaire ! On passe de 135 à 140ch. En raison du temps pratiquement pluvieux, il sera difficile de rouler longuement décapoté. Dommage. Boite mise en Drive, c’est parti pour une balade. Le commercial me conseille d’y aller doucement car avec la pluie de la nuit, le sol est particulièrement glissant et la motricité peut rapidement être mise à mal. Ce que je vais constater par la suite.

En partant de l’avenue Kléber, direction le Trocadéro puis les petites rues du 16e arrondissement afin de tester son comportement en ville. Je suis étonnamment surpris par la suspension qui finalement est confortable. On est bien installé, on bénéficie d’un bon maintien en virage. Au feu rouge ou plutôt quand le feu se met au vert, je m’aperçois qu’il ne faut pas accélérer trop fort sinon les roues patinent malgré les assistances électroniques. La conduite est assez brutale, on ressent les mêmes sensations que dans les GTI d’antan. Par contre, il vaut mieux se mettre en mode boite séquentielle car en tout automatique, la boite rétrograde beaucoup trop rapidement ce qui provoque de désagréables à coups.

Comme habituellement, pour effectuer quelques accélérations, direction le périphérique qui est totalement vide en ce samedi matin. Les reprises sont impressionnantes, les sensations également. Je repasse par le Bois de Boulogne et là………………………………………………………………………..le carnage est passé tout proche. Alors que je suis tranquillement (bon ok à 80km/h au lieu des 50 réglementaire), un homme d’un âge avancé brule le stop et me coupe littéralement la route. N’ayant pas le temps de freiner, je donne un grand coup de volant afin d’éviter de percuter sa belle Mercedes toute neuve. Malheureusement, dans cette longue avenue ombragée, le sol est mouillé et rendu particulièrement glissant à cause des feuilles mortes. L’arrière de la voiture décroche, légère dérive que par je ne sais quel miracle, j’arrive à rattraper ! Oufffffffffff c’est passé très très proche ! D’ailleurs l’homme à la Mercedes ayant eu très peur s’immobilise ne sachant quoi faire.

Bon retrouver un calme certain, je décide de passer par l’avenue Foch et ses  magnifiques pavés pour vérifier que la suspension reste confortable. Et oui, malgré le sol totalement défoncé, on est bien assis. Il est déjà l’heure de ramener le véhicule.

 

Conclusion :

Cette voiture de seulement 140ch procure des sensations dignes de sportives beaucoup plus puissantes. On retrouve l’impression que l’on avait avec les GTI des années 80 avec que les aides électroniques et les poids élevés n’aseptisent nos véhicules. Ce modèle cabriolet ne dépasse pas la tonne sur la balance. Le prix reste élevé mais pour une voiture mode, il reste plus abordable que celui d’une Mini concurrente.

Pour parler des défauts, il faut évoquer la boite de vitesse qui rétrograde beaucoup mais beaucoup trop rapidement à la moindre accélération ou décélération en provoquant de désagréables a coup. Le mode séquentielle est vraiment à privilégier.

La tenue de route est elle aussi particulièrement joueuse ce qui est fort sympathique pour s’amuser mais peu être dangereux ou déroutant au quotidien si l’on en a pas l’habitude. Si les dérives sont facilement contrôlables, le novice pourra y prendre peur.

Cette voiture reste un modèle agréable pour s’amuser. La sonorité du moteur est appréciable sans pour autant être trop envahissante. Les possibilités de configurations sont multiples ce qui permet à chacun d’avoir un modèle personnalisé lui correspondant parfaitement.

Le prix est élevé mais à la vue de la décote limitée pour le moment, l’investissement n’est pas à perte. Le véhicule reste rare car il n'y a que 12 concessionnaires agrées en France

A éviter si vous avez besoin d'un grand coffre (quoique je l'imaginais plus petit encore) ou de places arrières qui restent à garder en dépannage ou pour des enfants pas trop grand.

 

Caractéristiques :

Abarth 500 Cabriolet

Rouge – Cuir Noir

135ch (8cv) mais ici 140ch

930 kg

205 km/h

Prix du modèle essayé : 25 300 €


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